Safran de Bordeaux

Reportage sur le safran de bordeaux.
Bordeaux Métropole France 3

 

mercredi 3 mai 2017

Le 30 novembre 2016 

Reportage sur le safran de bordeaux.
Bordeaux Métropole France 3
France 3 a partir de 1mn 55

Dégustations gourmets de France

Officiellement approuvé ! avril 2016
Une spécialité Safran de Bordeaux qui vient concrétiser cette passion vive qui nous cultive.
Tous nos collègues producteurs de safran savent combien cet épice est miraculeux quand il révèle ses secrets.
Encore faut-il bien le choyer de la culture à la cuisine...
et voilà ce que ça donne...
L'avis du jury

Le point 

Le Point Culture

Safran à 30.000 euros le kilo: une manne inespérée pour un horticulteur girondin
Publié le 22/10/2015 à 13:24 | AFP

http://www.lepoint.fr/culture/safran-a-30-000-euros-le-kilo-une-manne-inesperee-pour-un-horticulteur-girondin-22-10-2015-1975883_3.php

3 candidats de Master chef 2014, cuisinent notre safran de Bordeaux

Rui Paula et 3 Candidats de Master Chef 2014 - Épicuriales 

Rui Paula et 3 Candidats de Master Chef 2014 - Épicuriales
BordeauxTV La webTV


Rui Paula et 3 Candidats de Master Chef 2014 - Épicuriales 

fete du safran champniers

Le safran prend l'accent anglais
La Fête du Safran, douzième du nom, met à l'honneur samedi le pays du thé. L'occasion d'y faire connaître certaines de ses spécialités.

C'est peu connu, mais on cultivait le safran en Angleterre dès le 14ème siècle et cela s'est maintenu jusqu'au 18ème siècle, principalement dans le comté d'Essex, au nord-est de Londres. La petite ville de Saffron Walden lui a emprunté son nom et garde la fleur du "crocus sativus" sur ses armoiries.

On ne trouvera pas du safran anglais aux Prés de l'Or, mais il y aura en revanche les fromages anglais, dont le fameux Stilton bleu, le roi des fromages, l'un des rares fromages britanniques à avoir reçu le label AOP de la commission européenne. Il y aura aussi les cookies anglais, made in Charente.

champniers,fête du safran.

champniers,fête du safranMais le safran restera comme toujours le roi de la fête. Les bulbes, qui sont à planter dès maintenant, seront disponibles en grande quantité, sur les sept stands des safraniers présents, tous membres de l'association locale Safran, organisatrice de la fête, et provenant de plusieurs départements.
Les fleurs sortiront les premières, dès les premiers froids, dont les trois pistils rouges fourniront l'épice, à raison de 150 fleurs pour un gramme. On trouvera aussi ces filaments rouges sur les stands dans plusieurs conditionnements, ainsi que tous les produits dérivés dont la liste s'allonge chaque année, selon l'imagination des producteurs : gelées et confitures, pain d'épices, gâteaux, miel, pâtes de fruits, sirop, mais aussi, vinaigre, cidre, sucre de canne ou fleur de sel, tous ces produits auxquels le safran communique sa saveur particulière.

La fête du safran, culture locale ancestrale récemment retrouvée, c'est aussi l'occasion de valoriser le patrimoine et les productions locales. Dès 9h, une randonnée pédestre partira des Prés de l'Or pour un circuit passant par plusieurs lavoirs rénovés par l'association Safran. Une halte permettra une démonstration de plantation de bulbes.
Au milieu des stands des safraniers, il y aura aussi des fruits et légumes d'un producteur de Dordogne, un vannier du Limousin qui fabrique, entre autres, le panier traditionnel utilisé autrefois pour récolter le safran.
Pour ceux qui veulent tout connaître sur cette plante aux mille vertus, André Pierronnet ancien ingénieur agronome à l'INRA et cultivateur de safran en Gironde depuis 1979 donnera une conférence dans l'après-midi sur la culture du safran de qualité, ses nombreuses propriétés, son histoire.

Une tombola permettra de gagner de nombreux lots, dont le premier sera un baptême initiatique en hélicoptère offert par la société Héli-Union, dont le centre de formation se trouve sur l'aéroport voisin, et qui aura aussi un stand sur ses activités.

Fête du Safran, samedi 23 août de 9h à 18h aux Prés de l'Or à Champniers.



13:30 Publié dans Associations, Conférence, Fêtes, Loisirs, Patrimoine, Safran | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : champniers, fête du safran

Redécouvrir " l'or rouge" en Aquitaine.

Regardez le Magazine "Redécouvrir l'or rouge en Aquitaine" de Catherine Bouvet et Thierry Julien. Son et montage de Thierry Culnaert et Inés Billaut.








Redécouvrir "l'or rouge" en Aquitaine

La récolte de safran

La récolte du safran  France télévisions

Le délicat safran de Bordeaux

http://gastronomie.aquitaine.fr/emotions-gourmandes/produits-aquitaine
Emotions gourmandes du sud ouest
le blog des produits d'Aquitaine.

De l'or rouge dans vos plats Sud ouest par J.D

l'or" rouge dans "vos plats
De l'« or rouge » dans vos plats photo J.D
l'or" rouge dans "vos plats

La récolte de l'or rouge en Aquitaine

La récolte de l'or rouge d'Aquitaine
Depuis quelques semaines et jusqu' a fin novembre, c'est la récolte du safran, plus cher que l'or, il se négocie à 40 000 euros le kilo, il est devenu un complément de salaire pour plusieurs agriculteurs d'Aquitaine.
Interviennent dans ce reportage de Gilles Coulon et Gullaume Decaix, Alain Duvialard, agriculteur-éleveur et producteur de Safran et Chantal Pelette Safran de Bordeaux.
La récolte de l'or rouge d'Aquitaine

20 MINUTES lundi 12 novembre 2012

Agriculture
C'est parti pour la récolte du safran
C 'est parti pour la récolte du safran

Bienvenue à la ferme

Safran de Bordeaux ferme découverte et pédagogique avec bienvenue à la ferme
http://www.bienvenue-a-la-ferme.com/gironde

Octobre 2008

Quick time pour voir la vidéo.
Télécharger à cette adresse:
http://www.apple.com/fr/quicktime/download/

Reportage 20 minutes Bordeaux

http://www.20minutes.fr/article/270592/Bordeaux-Une-micro-recolte-qui-vaut-de-l-or.php

AquitaineOnLine -

// ' );popup.document.close();">Cliquez pour agrandir l'imagehttp://www.aquitaineonline.com
Culture du safran en Aquitaine
05-01-2009
La culture du safran date du XVIème siècle en occident. Utilisé pour ses propriétés tinctoriales et
médicinales, cet épice est aussi employé dans la cuisine pour ses vertus gustatives. Des
producteurs exploitent à nouveau des safranières en Aquitaine.
Encens et aphrodisiaque au temps des romains, remèdes transmis au travers des générations,
teinture pour colorer en jaune orangé les tissus ou les tuniques des moines Tibétains, son
utilisation a été très variée.
Le safran provient d'une fleur, le crocus sativus, espèce la plus réputée de la famille des Iridacées atteignant une
hauteur de 12 à 15 centimètres.
La fleur, émanant directement d'un bulbe et entourée de quelques feuilles
filiformes, vire du violet au pourpre et comporte trois stigmates de
couleur rouge vif qui sont toute la quintessence de la plante par ses
pouvoirs aromatiques et colorant.
La culture bien développée en France jusqu'au XXème siécle renaît
doucement aujourd'hui au travers de safranières exploitées par des
agriculteurs.
A l'issue de multiples attentions portées à la culture, les premières fleurs
apparaissent en Octobre pour une récolte faite à la main. Aussitôt après
cette cueillette automnale, l'émondage est l'étape où le pistil, c'est à dire
les 3 stigmates vont être séparés minutieusement de sa fleur, la corolle. Le
séchage qui suit, va en fonction de critères de temps et de température
produire un safran avec des notes aromatiques plus ou moins parfumé et
épicé.
Le safran, épice surnommé or rouge, nécessite plus de 150 000 fleurs
pour en produire un kilo. Quelques stigmates, et il y en a environ plus de
130 par gramme, suffisent pour agrémenter vos préparations culinaires et
leur apporter cette saveur très subtile.
Le safran, épice millénaire, dans vos assiettes pour un grand plaisir gustatif
...
Le safran dans vos recettes : poissons, calamars et coquille saint-jacques,
riz, sauce et assaisonnement, potage, et veloutés, paella, tajine, volailles, et
viande, crèmes et glaces, riz au lait...
Le safran, dans le langage des fleurs, signifie le bonheur de jeunesse ...
Le Safran de Bordeaux
34 rue Maréchal Foch
33 440 Ambarès et Lagrave
Téléphone: 05 56 38 80 96
jean-noel.pelette@orange.fr
A une quinzaine de kilomètres de Bordeaux, Jean Noël Pelette vous accueille dans la safranière pour
une visite guidée et explicative. (uniquement sur rendez-vous).
En savoir plus sur le Safran de Bordeaux

Pour visualiser l'article en entier cliquer sur 
Culture du safran en Aquitaine

L'or rouge revient en Gironde par l'éveil aquitain

http://www.eveilaquitain.fr/
L'or rouge revient en Gironde

Écrit par Isabelle PAUTY-LAGEYRE   
Mercredi, 11 Février 2009 16:51
Ambarès. Un couple de bordelais relance la culture du safran en Aquitaine.
Plus léger qu'une plume mais aussi cher qu'un diamant, le safran était cultivé en Gironde et en Charente jusqu'au XVIIIe siècle. Très apprécié pour ses propriétés tinctoriales et médicinales, il poussait particulièrement bien sur ces terres de vigne, qui ont juste ce qu'il faut de petits cailloux, de sable et d'argile pour que la fleur pousse dans de bonnes conditions. Car cet épice provient d'une très belle espèce violette, le crocus sativus, dont les gènes sont préservés au conservatoire safranerio du Quercy. C'est là que la pépinière a su préserver l'espèce après une épidémie de " Violet ", une maladie qui a ravagé la plupart des plantations françaises. D'où sa quasi-disparition.
Depuis quelques années, pourtant, le safran français séduit à nouveau. De jeunes cultivateurs se lancent dans sa production à l'image d'un couple de bordelais qui a chopé le virus en 2006. " J'étais déjà dans la fleur, commente Jean-Noël Pelette. C'est une rencontre avec un chercheur de l'INRA du Quercy qui m'a décidé. Le crocus sativus n'est pas très compliqué à cultiver. Il demande peu de surface d'exploitation car sa culture est particulièrement serrée: 50 bulbes au M2. " Un détail important quand on sait que le désherbage se fait à la main, voire à la pince à épiler!!!
Si le safran pousse quasiment partout, il demande toutefois beaucoup d'attention... Et de main d'oeuvre. Les bulbes sont plantés généralement de la mi-juin à la mi-août et ne fleurissent qu'au mois d'octobre. D'où un entretien au millimètre pour éviter que les mauvaises herbes n'étouffent les racines. Mais quelle récompense au moment de la floraison. " Avant même que les premières fleurs n'éclosent, on sait que la récolte est proche, raconte le producteur. Car la terre embaume le safran. " Pendant quinze jours, le ramassage est intense : les fleurs poussent quasiment toutes au même moment. Le jour à peine levé, Jean-Noël Pelette et son épouse regagnent la parcelle et cueillent avec précaution les jolies fleurs d'un bleu violacé. La récolte terminée, les plantes sont étalées sur un linge pour éviter toute fermentation puis vient la phase délicate de l'émondage qui consiste à écarter les pétales et couper les trois stigmates, qui une fois séchés, donneront le précieux or rouge. " Comme nous voulons un safran de grande qualité, nous coupons les stigmates juste à l'extrémité, pour qu'il n'y ait plus du tout de jaune ni de blanc, confie Mme Pelette. Cette partie ne représente qu'un tiers du pistil mais c'est elle qui renferme tous les arômes ".
Puis le séchage se fait à l'ait libre (uniquement pour les pays chauds) au four ou au déshydrateur. " On pèse les étamines pour voir le pourcentage d'hygrométrie et on laisse chauffer, environ 30 mn à 50°C , précise Jean-Noël Pelette". Une dernière étape particulièrement importante pour la qualité du safran car c'est elle qui déterminera si la récolte sera plus ou moins épicée. Une fois terminé, les filaments sont répartis dans des bocaux hermétiques où ils devront rester un mois au repos avant d'être dégustés. "  Comme pour le café après torréfaction, cette phase est indispensable car elle permet au safran de dégager tous ses aromates, rappelle la productrice. " L'or rouge peut ensuite être consommé sans modération puisqu'il n'a que des vertus : d'après les dernières études scientifiques, il éliminerait de l'organisme les résidus de métaux lourds, serait un très bon anti-dépresseur et aiderait à lutter contre le cancer. Donc, plus aucune raison de sans priver. Mais au fait, le safran, ça se cuisine comment? " Le safran s'utilise aussi bien pour des recettes sucrées que salées, explique Mme Pelette. Il suffit juste de le réhydrater (le plonger dans l'eau au minimum une demi-heure jusqu'à quatre heure) avant de le cuisiner. Ensuite, place à l'imagination: quelques brins dans du thé, dans de la confiture, des pâtes de fruits, de la paella, de la blanquette ou du poisson... et nos papilles s'éveillent, comme par magie.

 
Une fois cueillies, les fleurs sont émondées puis séchées.
©Jean-Noël Pelette


Le safran de Bordeaux
33440 Ambarès et Lagrave
Tél: 05 56 38 80 96 /06 99 25 20 48
Messagerie: jean-noel.pelette@orange.fr jean-noel.pelette@orange.fr
Possibilité de visite sur rendez-vous et vente en direct de safran ainsi que sur le site.
www.safrandebordeaux.fr
 



article éveille aquitain.pdf

Un jardin au pays de l'or rouge

Jean-Noël Pelette et Chantal... Pelette le 8 août. Dans les tasses, du thé au safran. (PHOTOS Y. D.)

http://www.sudouest.com
Mercredi 22 Juillet 2009
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AMBARÈS, ÉPICES. Depuis 2006, Jean-Noël Pelette et sa compagne Chantal produisent du safran et quelques produits dérivés. Un travail-passion qui fait des émules et qu'il comptent bien faire découvrir au public dès la rentrée
Un jardin au pays de l'or rouge


Lire aussi
" 250 Crocus Sativus pour un gramme de safran
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Les protections phoniques de l'A 10 sont à quelques dizaines de mètres. Peu de monde soupçonne qu'à l'ombre tranquille du trafic incessant, pousse l'une des épices les plus prisées du monde : le safran. À l'arrière de la maison qui l'a vu naître, Jean-Noël Pelette vous accueille. Sur 200 m² de terrain pour le moment il se consacre avec sa femme Chantal à cette culture si particulière, aux parfums si évocateurs, aux vertus courues de tout temps, le safran.
La parcelle déçoit le visiteur béotien : si la plantation est faite, la floraison n'adviendra qu'en octobre et la terre est actuellement d'une sobriété déroutante. Le safran est une culture inversée. " On peut planter entre juin et la mi-août ", confirme Chantal. " La floraison se déroule à l'automne et nécessite une grande réactivité : la cueillette doit se faire dans la journée. " (lire par ailleurs). Le safran de Bordeaux : le couple a déposé il y a quelque temps l'appellation (1), et développe une culture manuelle, délicate et respectueuse de la qualité de bulbes soigneusement choisis.
Crocus Sativus
" Des bulbes du Quercy ", annonce Jean-Noël. C'est là-bas qu'en 2005, il fait la connaissance de Christian Agrech et de Safranério, conservatoire botanique du safran du Quercy. " Cette souche du XIIe siècle est l'une des rares à ne pas avoir été croisée et avoir été protégée des virus ", renseigne Jean-Noël. L'année suivante, la première récolte est arrivée, la passion a grandi. En 2008, le terrain a produit 200 grammes. Ce n'est pas l'Iran (2) mais c'est un début !
La vente de l'épice n'est pas le seul débouché exploré : Jean-Noël vend également des bulbes et dans sa cuisine-labo, Chantal concocte confitures, gelées, sirops, liqueurs et pâtes de fruits... qui déchirent grave. " Nous avons intégré le réseau ''Bienvenue à la ferme'' pour pouvoir accueillir du public et faire découvrir cette culture ", ajoute Chantal. " L'objectif est de devenir une ferme pédagogique. "
Nouvelles vocations
Si elle est rare en Gironde, leur histoire n'est pas un cas vraiment isolé. Le couple a organisé le 13 juillet dernier sa première journée d'information destinée à des personnes désireuses de se lancer dans la culture (3). Un commercial, un ouvrier, un éleveur laitier de Gironde et même un trader parisien étaient du cortège, mus par le désir de changer de vie, pour mieux l'apprécier aussi. " En France, on produit 20 kg par an, il y a une marge de progression énorme ", affirme Jean-Noël. " Il faudrait 100 hectares. Au XIVe siècle, on en produisait vingt tonnes ! "
Mais du vrai safran, hein. Chantal et Jean-Noël s'amusent toujours à faire sentir et regarder les diverses mixtures, brindilles ou même poudres que certains présentent aux touristes comme du safran. " On y trouve du curcuma, des colorants, des pétales de souci et même du bois ", sourit Chantal. " Et parfois du safran... "
(1) www.safrandebordeaux.fr.
(2) Le premier producteur de Safran au monde. (3) La prochaine journée d'information aura lieu le 15 août.
250 Crocus Sativus pour un gramme de safran

Les stigmates de safran (photos dr)

Les stigmates de safran(photos dr)
Le safran est en fait composé des stigmates issus du pistil de la fleur cultivée. Ce pistil est composé de trois parties, dont on extrait à l'aide de deux doigts délicats ces stigmates si chéris. On les sèche ensuite à 60 °C pendant 30 minutes en moyenne, les réglages sont affaire de techniques et de conditions. " 80 % du poids frais " est alors perdu : le safran est là.
Il faut 250 fleurs pour faire un gramme de safran, qui permet selon Chantal, de parfumer dix plats pour huit personnes. Le prix moyen du gramme est aujourd'hui de 32 euros. La région d'origine de la production est le Cachemire, aux confins de l'Inde et du Pakistan.
S'il a été " l'épice des rois " et prisé à toutes les époques, c'est que le safran a des vertus naturelles reconnues. Euphorisant (le " Prozac " naturel, disent ses promoteurs), de nombreux scientifiques s'intéressent même de plus en plus à ses effets sur la dépression légère. Le safranal et la crocine, deux aldéhydes apportés par le safran, semblent en effet bénéficier des mêmes propriétés thérapeutiques que certains antidépresseurs.
Auteur : YANNICK DELNESTE
y.delneste@sudouest.com

Tags : Rive Droite Environnement Nature bordeaux
SUD OUEST | Mercredi 22 Juillet 2009
    http://www.sudouest.com/gironde/actualite/rive-droite/article/656249/mil/4908826.html?auth=ad3e41f4&cHash=06674dea26


Auteur : YANNICK DELNESTE Article du journal Sud Ouest 22 juillet 2009

Reportage de Marion Guillot du 20 minutes


Une cueillette épice and love
Créé le 22.10.09 à 04h17 | Mis à jour le 22.10.09 à 04h17 |
Les petites fleurs violettes ont commencé à éclore il y a cinq jours. « Et la floraison devrait durer trois
semaines », se réjouit Jean-Noël Pelette, floriculteur à Ambarès. Il est le premier Aquitain à s'être lancé
dans la culture du safran en 2006, avec sa compagne Chantal. Une activité « pas banale »,
reconnaissent-ils, et très minutieuse, au rythme de la plante. « Les fleurs éclosent en quelques heures et
il faut les cueillir avant qu'elles ne soient complètement ouvertes pour préserver les arômes, car c'est
une épice très volatile », explique le producteur.
Une fois récoltées, les fleurs arrivent entre les mains de Chantal pour être « émondées » : l'opération
consiste à prélever les trois stigmates rouges au coeur de la fleur. Puis vient le séchage, pendant une
demi-heure, dans un four ou à l'aide d'un déshydrateur. Le safran sera ensuite stocké à l'abri de la
lumière pendant un mois, avant d'être conditionné et vendu. Aussi légère que chère, cette épice se
négocie à 35 000 euros le kilo (35 euros le gramme). Mais pour l'heure, le business n'est pas la priorité
de Jean-Noël et Chantal. L'an dernier, ils ont récolté 200 grammes au total*. Pas de quoi devenir
milliardaires, plutôt « un bon complément d'activité qui demande peu d'entretien », expliquent-ils.
Amoureux du safran et de ses vertus (la plante serait aphrodisiaque et euphorisante), ils espèrent la
faire connaître le plus largement possible. Ils ont déjà « converti » plusieurs agriculteurs dans le Blayais
et le Médoc. W
* L'an dernier, leurs 500 m2 d'exploitation ont produit 200 grammes d'épice. Une journée d'information
est organisée lundi 26 octobre, chez les producteurs. Rens. 05 56 38 80 96 ou sur
www.safrandebordeaux.fr.
Marion Guillot
Reportage de Marion Guillot du 20 minutes

MAKA MAGAZINE

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www.maka-protected.fr
Safran de Bordeaux
Activités, visites
& animations
C'est avant tout “une ferme découverte”
immatriculée, depuis peu, au réseau
“bienvenue à la ferme”.
Notre but est de faire connaître le safran :
mystérieux épice, tant prisé au moyen
âge, pour ses vertus thérapeutiques, en
partie confirmées aujourd'hui par
compte rendue de laboratoire, ses
propriétés tinctoriales et son goût, à la
fois subtil et persistant.
Les activités que nous proposons
contribuent à transmettre aux élèves un
sens du respect des êtres vivants et de la
nature, en les sensibilisant, notamment,
à l'environnement.
Leur faire découvrir que toutes les
matières enseignées en classe sont utiles
pour comprendre et vivre la nature :
• cycle de vie annuelle, bisannuelle
ou vivace des plantes. Atelier semis
repiquage. S.V.T.
• situation géographique, dépendant
de l'histoire ou du climat ou du sol.
• pourcentage, fraction (séchage et
conservation de l'épice). Mathématique.
• création et décoration d'un cadre
pour photo de “fleurs de crocus sativus”.
Arts plastiques.
• reconnaître le goût du safran dans
différentes préparations (pâtes de fruits,
confitures, pain d'épice…). La “semaine
du goût”.
Rencontrons-nous, afin d'élaborer
ensemble un projet pédagogique
pluridisciplinaire, cohérent avec le
programme étudié en classe.
Situation
• Ambares et lagrave
• Gironde (33)
A voir
aux alentours
• St pardon “le mascaret”
• Trois villes de patrimoine
U.N.E.S.C.O. girondine
  • Blaye
  • Bordeaux
  • St émilion
Accueil
• Tout public
• Individuel et groupes
jusqu'à 30 personnes
Durée
de la visite
1h à 1h30
Ouverture
Toute l'année et tous les
jours uniquement sur
rendez-vous
Tarif
• Groupe adulte :
8€ / personne
• Groupe scolaire à partir de
15 enfants : 5€ / enfant
Safran de Bordeaux
34 rue Maréchal Foch Prolongée
33440 AMBARES ET LAGRAVE
05 56 38 80 96
jean-noel.pelette@orange.fr
www.safrandebordeaux.fr
MAKA MAGAZINE

Safran de Bordeaux bienvenue à la ferme

14 octobre 2010 06h00 | Par yannick delneste
Safran de Bordeaux : bienvenue à la ferme
L'exploitation de Chantal et Jean-Noël Pelette a obtenu le label Ferme découverte pour mieux faire (re) connaître le safran.
Chantal et Jean-Noël Pelette lundi devant les premières fleurs de leur culture. photo y. D.
La récolte annuelle va démarrer. Telles les vendanges dans le raisin, la cueillette annuelle du safran est une période solennelle et précise qui demande une attention et des soins de tous les instants. Le prélèvement de la fleur à maturité doit en effet se faire dans la journée qui suit, faute de perdre la qualité de ces stigmates issus du pistil de la fleur, qui donnent le safran.

L'épice est aujourd'hui dans les esprits, volontiers rangé au rayon des raretés exotiques. « Que nenni ! », objecteraient en chœur, voire en canon, Chantal et Jean-Noël Pelette s'ils étaient mondains et vieille France. Depuis deux ans, le couple d'Ambarésiens cultive le safran en Gironde, à deux pas de l'A10. Et rappelle volontiers que vingt tonnes de safran étaient produites en France au XIVe siècle et qu'il n'en pousse que 20 kilos aujourd'hui.

Les vertus naturelles de « l'épice des rois » sont reconnues par tous : euphorisant, des praticiens s'intéressent depuis quelque temps à ses effets sur les dépressions légères. Sa plus-value apportée à la cuisine n'est-elle non plus, plus à démontrer. Participant à la réactivation d'une souche du XIIe siècle et toujours protégée des virus car jamais croisée, Jean-Noël a produit ici 200 grammes en 2008. « Nous avons aujourd'hui une surface de 500 m2 », explique-t-il. « Cela peut donner au maximum 500 grammes par an. » Prix moyen du gramme : 32 euros environ.
Boutique, ateliers, initiations

La production n'est pas la seule activité des Pelette : rapidement, ils ont installé une boutique où l'on peut trouver des bulbes, mais aussi des confitures, gelées, sirops, liqueurs et pâtes de fruits préparés dans la cuisine-labo. Depuis la sortie « Saint-Loubès » de l'A10, des panneaux reconnaissables vous guident désormais : la ferme des Pelette a rejoint le réseau national « Bienvenue à la ferme ».

Ce label induit des dimensions d'accueil de groupes. Pour des formations et initiations, ce que le couple a mis en place dès 2009 (touchant près d'une cinquantaine de personnes venues de toute la France), mais aussi des visites plus « touristiques ». « J'anime déjà des ateliers de cuisine, nous sommes en train de prendre contact avec le milieu scolaire », complète Chantal. « Par Internet (1), le bouche-à-oreille se fait convenablement pour le moment. »

Vendredi dernier, les Ambarésiens étaient à… Montmartre pour une fête des vendanges… où leur safran bordelais était invité. « Les nombreux étrangers visiteurs ont été surpris et enchantés », rapporte Chantal. « Les Iraniennes étaient notamment complètement folles ! » Rappelons que l'Iran est le premier producteur mondial.
Objectif pédagogique

Demain, ce sera à 18 heures, celle de l'inauguration de la ferme découverte. « Si nous faisons partie du réseau depuis quelques mois, c'est la première récolte en tant que ferme découverte », dit Chantal. L'objectif des Pelette reste de devenir ferme pédagogique et pour cela, faire connaissance avec l'Éducation nationale.

« Le safran est trop méconnu aujourd'hui », persiste Jean-Noël. « Nous voulons simplement vivre de notre passion mais nous voulons surtout la transmettre. » Au vu de leur souriante abnégation et de leur parfois ingrate assiduité au labeur, on a envie d'y croire.

(1) www.safrandebordeaux.fr
sud ouest

LE RESISTANT jeudi 4 novembre 2010

Le safran regagne du terrain Anne Cazaubon
jean-noel.pelette@orange.fr

Reportage tv7 Bordeaux 

http://www.mytv7.net/video/iLyROoafZUb9.html  
18-11-2010
La filière des fruits et légumes en Aquitaine
Le safran de Bordeaux

L' ECOLO CHIC MAGAZINE BIEN-VIVRE HABITAT DECO 

AQUITAINE N°5 NOVEMBRE // DECEMBRE 2010
SAFRAN que f'aime ta couleur...
C'est quand même fou l'effet,
L'EFFET QUE TU FAIS...
Par Delphine Douet texte & photos

Gironde l'or rouge des safraniers d'Ambarès

Gironde le magazine de votre département 33
N° 92  janvier / février 2011

RIVE DROITE COULEUR SAFRAN

Muriel Troadec une safranière sur les terres d' Ambarès
L' ECHO des collines N°137
Le mensuel de la rive droite

Le safran invité du printemps de Lormont

Le safran invité du printemps de Lormont
Lormont actualités
Nature et culture
Magazine municipal d'information N°74
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Printemps des liquoreux Loupiac 

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Patrimoine de France

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La Gironde le plein de plaisirs

Association des conseillers d'orientation - psychologues de France

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N° 35 juin 2011

Courrier Français

Cliquez pour agrandir l'image
Cuisine en fête ROUGE SAFRAN

Courrier Français Gironde

L'ECHO des collines novembre 2011 N° 143 NOVEMBRE 2011

cuisine en fête de Muriel Trouadec
Cuisine en fête: le safran à l'honneur à Ambarès par Muriel Troadec

GOURMETS DE FRANCE édition Gironde

www.gourmetsdefrance.fr
N°1 novembre 2011 bimestriel gratuit

Abonnement gratuit:  abonnement@gourmetsdefrance.fr


GOURMETS DE FRANCE 

www.gourmetsdefrance.fr
N°1 novembre 2011 bimestriel gratuit

Abonnement gratuit:  abonnement@gourmetsdefrance.fr

GOURMETS DE FRANCE

www.gourmetsdefrance.fr
N°1 novembre 2011 bimestriel gratuit

Abonnement gratuit:  abonnement@gourmetsdefrance.fr

SUD OUEST samedi 3 décembre 2011

Le safran de Bordeaux ouvre pétales et portes de Yannick DELNESTE.

http://www.sudouest.fr

SUD OUEST lundi 5 décembre 2011

http://www.sudouest.fr/2011/12/05/l-epice-miraculeuse-571623-4720.php
L' épice miraculeuse de SOPHIE NOACHOVITCH
photos de QUENTIN SALINIER

http://www.sudouest.fr/2011/12/05/l-epice-miraculeuse-571623-4720.php
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